Echos des bénéficiaires des produits FNFI

Dans toute la région de la Kara comme dans toutes les autres régions du pays, l’impact induit par le produit AGRISEF ‘’Accès des Agriculteurs aux Services Financiers’’ sur le quotidien de nos milliers d’agriculteurs est plus qu’édifiant. Rencontre avec un autre bénéficiaire qui fait la fierté de son entourage. Reportage…

 Tchintchinda, un des quartiers populaires de Kara (Préfecture de la Kozah). Ici dans ce quartier, nous apercevons un groupe de maraîchers qui se dirigent vers les abords de Tchintchinda bas-fond, un endroit de production de la culture maraîchère par excellence.

Parmi ce groupe, Komi Badjaliwa, bénéficiaire du Produit AGRISEF. C’est lui qui attire notre attention et que nous décidons de suivre pour partager ses expériences….

Nous rejoignons le groupe et avec eux, nous ferons une marche de dix minutes environ avant d’arriver à leur lieu de travail. Une fois arrivé, le groupe se désolidarise et chacun retrouve sa parcelle et commence son travail. A notre montre, il sonne 06 heures 12. Le jour se lève sur Kara.

Notre interlocuteur, Komi Badjaliwa se met aussitôt au travail et arrose son champ. Ce que nous voyons est édifiant. Avec sourire, notre ami nous raconte son histoire. ‘’ Depuis 2012, ici même, j’avais un demi hectare que j’exploitais pour mettre en valeur les produits maraichers. Faute de moyens, je ne pouvais pas agrandir ma superficie. En Septembre 2016, j’ai obtenu le crédit AGRISEF du FNFI et comme vous le voyez, je mets en œuvre aujourd’hui pas moins de deux hectares de production de choux, de tomate, de poivrons, de piment vert et de laitue…’’.

Après ses mots, Komi Badjaliwa nous confie avoir de très belles productions depuis lors. ‘’ Je suis parvenu avec le crédit AGRISEF de 100.000 F CFA à m’équiper en intrants agricoles et intensifier mes productions. Mes rendements sont au-delà de mes attentes, et après chaque récolte, je livre mes produits aux commerçantes du marché de Kara qui en assurent la vente. Mon chiffre d’affaire est appréciable’’.


Visiblement très heureux et rompu à son activité, Komi nous confie qu’il est un bon élève en matière de remboursement de crédit. ‘’Tenez, nous dit-il, en termes de remboursement, je n’ai aucune difficulté. Dans trois semaines tout au plus, j’aurai fini de payer le premier cycle de crédit et aussitôt je ferai la demande pour avoir le second cycle.’’

Komi nous raconte même des petites anecdotes qui selon lui constituent des armes efficaces pour la sensibilisation de ses amis. ‘’ Je reste convaincu que les bénéficiaires comprennent le bien fondé du remboursement des crédits. L’octroi du cycle suivant du crédit est conditionné par le payement en totalité du cycle précédent. C’est aussi simple que ça. Une fois que ce message est compris, plus aucune difficulté ne doit se poser en termes de remboursements…’’

En termes de perspectives, Komi Badjaliwa entend diversifier ses cultures en y intégrant les carottes, les haricots verts et le piment rouge. Content d’avoir passé toute sa vie à Kara où il est né, il nous confie en guise de conclusion ‘’ Ma réussite est dans mes cultures que vous voyez. Mon épanouissement réside dans cette terre bien fertile que je tourne et retourne à longueur de journée depuis plusieurs années.’’

KD

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