‘’Aujourd’hui, avec assez de reconnaissance, je confirme que le FNFI m’a donné une grande opportunité de réussir,’’ SEYDOU Kpelinga, bénéficiaire AJSEF.

Pour le compte de ce dernier numéro de la semaine, Echos des bénéficiaires des produits FNFI dépose ses valises dans la ville aux sept collines, Atakpamé pour mettre sous les feux de la rampe les témoignages de SEYDOU Kpelinga qui grâce au premier cycle de crédit AJSEF de 200.000 FCFA a pu fructifier une activité génératrice de revenu grâce à l’ouverture d’un petit kiosque de vente de téléphones ordinaires, de batteries et de chargeurs téléphoniques. Découvrons dans les lignes qui suivent le parcours de ce trentenaire dont l’audace et la ténacité ont fait tache d’huile dans sa localité.

Il a toujours refusé d’être une charge pour les autres et s’est toujours donné les moyens de pouvoir joindre les deux bouts par le fruit de ses propres efforts. Lorsqu’il fait la rencontre du FNFI en 2019, le jeune Kpelinga exerçait une petite activité de réparation de téléphones. Une activité qui ne lui rapportait pas grand-chose, car n’étant pas professionnel du secteur, il ne se contentait que de quelques maintenances. Sur conseils et orientations de ses amis du quartier, il se rapproche de COOPEC ILEMA, une Institution de Microfinance partenaire du FNFI dans la région des plateaux, une rencontre qui aura eu le mérite de changer radicalement le cours de sa vie.

‘’ C’est donc à l’issue de quelques orientations de quelques aînés du quartier que je décide de participer par deux fois de suite à des séances d’informations organisées par COOPEC ILEMA, un partenaire financier du FNFI dans la région. C’est donc au cours de ces séances que j’ai donc pris conscience qu’avec l’activité que j’exerce, je pouvais bénéficier d’un accompagnement financier du produit Accès des Jeunes aux Services Financiers (AJSEF). J’ai également pris connaissance dans la foulée des conditions que je devais remplir pour avoir accès à ce financement. De retour chez moi, avec quelques amis qui étaient dans le même besoin que moi  avons formé un groupe solidaire de 4 personnes. Ceci étant fait, nous avons suivi avec succès toutes les étapes pré-déblocage de crédit. Ensuite chacun à eu sa part de crédit, et personnellement j’ai obtenu une première tranche de 200.000FCFA. Cette somme m’a permis comme vous le voyez de pouvoir équiper ce petit kiosque par des téléphones usuels, batteries, chargeurs…Mes produits ne sont pas chers du tout, je prends en compte le revenu moyen des habitants de la région des plateaux et c’est en fonction de cette réalité que je fixe mes prix.’’

A présent, Kpelinga mesure avec assez de satisfaction la valeur ajoutée du crédit AJSEF sur sa vie, autonomie et épanouissement qui ressortent de son vocabulaire actuellement.

‘’ Je peux affirmer aujourd’hui que grâce au FNFI et surtout grâce à l’activité que j’exerce, je me sens épanoui chaque jour davantage et je renforce mon bonheur. A titre d’exemple, les petits revenus que je dégage me permettent de vivre à l’abri du besoin, ma petite famille et moi. C’est cela le bonheur selon moi, parvenir à vivre sans être obligé de tendre la main à autrui confirme que vous êtes un vrai battant. Et moi, aujourd’hui, avec assez de reconnaissance, je confirme que le FNFI m’a donné une grande opportunité de réussir.’’

KD