Echos des bénéficiaires des produits FNFI

Ce jour, Echos des bénéficiaires des produits FNFI nous transporte à Sarakawa pour mettre sous les feux de la rampe les témoignages de Madame ALIDOU Oumou, couturière qui peut aujourd’hui se réjouir de pouvoir se prendre en charge grâce à son installation facilitée par le FNFI grâce au produit AJSEF.

Nous sommes à Sarakawa. Dans une concession très modeste, une case en terre battue aux murs délabrés, voila ce qui sert d’atelier à ALIDOU Oumou, 32 ans, couturière dont l’installation a été facilitée par le Fonds National de la Finance Inclusive, par le biais du crédit jeune AJSEF.

‘’ Je n’ai pas honte de vous dire que je vivais dans un état de pauvreté très avancé. Dieu seul sait, c’est très difficilement que j’ai pu apprendre le métier de couturière chez une amie de la famille. Mon parcours n’a pas été facile, avec deux enfants dont je m’en occupe toute seule, c’était très difficile de pouvoir subvenir à mes besoins. La formation achevée, pas de moyens non plus de pouvoir acheter une première machine et pouvoir me lancer. Dieu merci, un jour de marché, une institution de microfinance partenaire du FNFI est venu ici à Sarakawa pour entretenir les femmes sur les différentes opportunités offertes par le FNFI pour se lancer dans une activité génératrice de revenus. C’est justement au cours de cette séance d’infirmation qu’il nous a été présenté le produit AJSEF. Sincèrement je n’avais fait aucune expérience dans le passé avec les institutions de microfinance, car pauvre que je suis-je ne pensais pas être éligible aux conditions avec toutes les garanties qu’imposent souvent les institutions de microfinance.’’

Rapprocher les services financiers des groupes les plus vulnérables, c’est bien là l’essence du FNFI qui depuis 2014 à travers de solides Prestataires de Services Financiers desservent toutes les localités du pays, le renforcement de tous les mécanismes d’inclusion étant prôné par l’axe 3 du Plan National de Développement de notre pays.

‘’ Sans hésiter, nous nous sommes constituées en groupe solidaire, trois jeunes dames qui avaient appris la couture dans le même atelier que moi. Nous avons donc été formées en gestion de crédit et entretenus sur comment planifier nos activités et être sûr de pouvoir honorer nos engagements vis-à-vis des remboursements. La formation a été très bénéfique pour nous. C’est donc après la formation, que nous avons obtenu le crédit. Moi, j’ai obtenu un crédit de 200.000 FCFA conformément à ma demande, de quoi me permettre de pouvoir acheter une machine à coudre et pouvoir lancer mes activités. Quel soulagement de pouvoir exercer le métier de ses rêves. Très vite, j’ai débuté mon activité. Avec une machine désormais à mon actif et toutes les compétences d’exercer, je réalise mon rêve qui est celui d’être mon propre patron. ‘’

KD