Rencontre avec Madame Françoise Afiwa Tsedevia,
Bénéficiaire du Produit AJSEF du FNFI
Dans ce nouveau numéro de votre rubrique ‘’Echos des Bénéficiaires des Produits FNFI’’, votre Journal Togo Matin vous conduit dans la préfecture de Kloto, pour mettre sous les feux de la rampe les témoignages de Françoise Afiwa Tsedevia, Bénéficiaire du Produit ‘’Accès des Jeunes aux Services Financiers’’ (AJSEF) du FNFI. Reportage…
Nous sommes à Womé, un petit village situé à 12 kilomètres de Kpalimé. Womé est un milieu bien arrosé, bordé de part et d’autre de rivières qui donnent un aspect de belles chutes d’eau. Son paysage verdoyant et montagneux fait de grands arbres comme le Kapokier, l’acajou et le néré, lui donne un aspect attrayant et touristique qui mérite d’être connu et promu.
C’est lundi, ici à la salle de spectacle de la localité, comme c’est le cas tous les premiers lundis du mois, la Chambre Préfectorale des Métiers convie tous les jeunes artisans pour les sensibiliser sur les différentes opportunités offertes par l’Etat pour soutenir leur insertion socio-économique. A l’ordre du jour de la séance de sensibilisation de ce jour, le produit AJSEF du FNFI.
Parmi la centaine de bénéficiaires présents à cette séance, nombre sont déjà bénéficiaires réels du Produit AJSEF et d’autres en sont bénéficiaires potentiels. Parmi les bénéficiaires réels, Françoise Afiwa Tsedevia, 32 ans, diplômée en couture peut aujourd’hui se réjouir d’avoir pu ouvrir son atelier grâce au soutien du FNFI.
‘’ Il y a de cela quelques mois, c’est en séance de sensibilisation avec la Chambre des Métiers, que SEBADERS, une institution de Microfinance partenaire du FNFI était venu nous sensibiliser sur le produit AJSEF du FNFI. A l’époque, je venais juste de finir ma formation en couture et j’avais besoin d’un coup de pouce financier pour pouvoir ouvrir mon atelier. J’ai alors suivi tous les conseils de l’institution de microfinance et j’ai suivi alors tout le processus’’
Notre interlocutrice nous avoue avoir suivi bout à bout tout le processus d’obtention de crédit, de la constitution en groupe solidaire, à la formation technique en gestion de crédit, Françoise dit avoir tout mis en œuvre pour obtenir le précieux sésame.
‘’ Le processus n’a pas été long. Mon groupe solidaire et moi-même remplissions tous les critères pour obtenir le crédit. J’ai personnellement obtenu une première tranche de crédit de 300.000 FCFA qui m’a permis de pouvoir acquérir une machine à coudre, quelques accessoires notamment les vicellines, les boutons, les fermetures…Comme vous le savez, je réside à Womé, et dans cette localité, il n’existe pas d’endroit pour les gens de pouvoir acheter toutes ces choses. En quelques sortes, je suis devenu la seule qui fait non seulement de la couture, mais qui vend également tous les accessoires de couture. C’est ainsi que j’ai acquis ma notoriété dans ma localité.’’
Notre interlocutrice est beaucoup appréciée dans son entourage, et pour preuve elle exerce une activité qui était quasi inexistante dans le milieu, il fallait faire des dizaines de km pour se rendre à Kpalimé pour pouvoir acheter des accessoires de couture. Aujourd’hui, elle a le sentiment d’être vraiment très utile pour sa communauté.
‘’ Quand je regarde le niveau d’engouement que mon petit atelier de couture et de vente d’accessoires de couture suscite auprès des habitants, je peux aujourd’hui dire fièrement que le FNFI a contribué grandement à mon autonomie financière. J’arrive à prendre en main mon destin et à assurer mes besoins les plus élémentaires. J’ai des perspectives, notamment ajouter à ce que je fais déjà la broderie. Pour cela, je suis très en règle avec les remboursements afin de pouvoir obtenir la seconde tranche de crédit de 300.000 F cfa qui doit me permettre en outre de pouvoir acquérir une machine à broderie.’’
Les témoignages de Françoise Afiwa Tsedevia est un véritable cas de Succes stories. Parti de rien, elle est une personne très importante dans sa localité. Son modèle de réussite est une inspiration pour les plus jeunes qui eux aussi volent voler de leur propre aile. Et le Fonds National de la Finance Inclusive leur en donne l’opportunité.
KD