Lancé en Avril dernier à Lomé par le Président de la République, le premier produit du FNFI, le produit ‘’Accès des Pauvres aux Services Financiers’’ APSEF a déjà profité à nombre de groupes solidaires dans nos villes, cantons et villages. Le crédit APSEF vise à soutenir économiquement les personnes vulnérables dans l’exercice de leurs activités génératrices de revenus.
Samedi 9 Août 2014, Kara, préfecture de la Kozah, nous sommes à plus de 420 Km au nord de Lomé. A l’occasion de l’inauguration de l’agence du FNFI de la localité, nous faisons partie de la délégation devant se rendre à Kara pour la cérémonie. Une fois sur place, les femmes de la Kozah et de ses environs ont fait massivement le déplacement pour écouter le noble message du FNFI qui est celui du ‘’microcrédit pour tous’’.
Nous préparant pour la présentation de la cérémonie qui doit commencer dans moins de 20 minutes, retiré dans un coin du bâtiment abritant le siège du FNFI dans la Kozah, nous écoutons quelques témoignages que les braves femmes de la Kozah partagent avec joie et émotion avec leurs ainées de Yadé, un village situé à une dizaine de Km plus au nord.
‘’ Je suis membre du groupement de femmes –Halaféma -. Toutes les femmes de la Kozah partagent un problème en commun qui n’est rien d’autre que la pauvreté. Moi, je suis revendeuse de beignets d’arachide communément appelé ‘Kuklui’. Depuis que j’ai obtenu le crédit APSEF, mon commerce évolue mieux. J’achète désormais l’arachide en quantité beaucoup plus importante et mon chiffre d’affaire a plus que doublé. J’ai même déjà commencé le remboursement et je vous assure que le crédit APSEF a vraiment donné un autre sens à ma vie. Désormais, je fais facilement face aux besoins élémentaires de toute ma famille et je peux vous affirmer avec joie et émotion que le crédit APSEF à contribué à mon plein épanouissement’’
a laissé entendre Koudjikalo Kpiki, la quarantaine environ.
Ici à Kara comme dans les autres préfectures du pays, les populations ont bel et bien compris qu’un microcrédit, cela se rembourse à temps.
‘’ Je suis revendeuse de fromage à Kara. C’était très difficile pour moi dans le passé de pouvoir acheter la matière première pour la fabrication de mes marchandises. Mais depuis que j’ai obtenu le crédit APSEF en Juin dernier, je compte parmi les meilleurs femmes revendeuses de fromage dans la vile. Je suis même passé de l’étape de revendeuse en détail à celle de revendeuse en gros. Nous les femmes de la Kozah, nous avons eu droit au crédit APSEF avec amour et quand on prend un crédit avec amour, c’est que l’on a marqué son engagement à non seulement le rembourser mais aussi à temps. Je reste convaincu que les femmes de la Kozah seront classées en tête de liste des préfectures qui remboursent le mieux le crédit APSEF’’,
confie pour sa part Lokadi Minza, du haut de ses 43 années d’été.
Apres l’écoute de ces deux témoignages qui prouvent encore que le crédit APSEF s’il est bien géré peut contribuer à améliorer les conditions de vie des groupes solidaires, nous étions convaincu que les idéaux du FNFI ainsi que du produit APSEF sont l’une des thématiques qui alimentent les discussions des populations de notre pays.
Kevin Dassa.