Echos des bénéficiaires des produits FNFI décide de mettre sous les feux de la rampe les témoignages des bénéficiaires qui ont eu foi en leurs activités, et aujourd’hui après persévérance et détermination, leurs activités portent des fruits et leurs témoignages font cas d’école. Aujourd’hui, zoom sur Tanga Awéréou, commerçante épanouie actuellement grâce au FNFI.
Au cœur du marché d’agoe assiyéyé se dresse l’étalage de Tanga Awéréou, la trentaine qui aujourd’hui peut se réjouir de faire partie du portefeuille du FNFI. A l’origine quand notre interlocutrice se lance dans les AGR sans grands moyens, elle ne vendait que des sachets de détergents, une activité qu’elle qualifie elle-même de sporadique car elle ne lui permettait pas d’en tirer des grands revenus.
‘’ Je voudrais avant même de commencer par témoigner de l’impact de mon activité sur mon quotidien rendre un hommage mérité au Chef de l’Etat pour la très bonne opportunité qu’il nous a donné, notamment aux femmes togolaises de s’épanouir davantage. Au début, je n’avais que pour seule activité la vente des détergents communément appelle Omo. C’était une activité sporadique car elle était vraiment irrégulière, et en tant que tel il m’était très difficile de pouvoir joindre les deux bouts, car les avantages générés étaient très faibles.’’
Des procédures simplifiées pour faciliter l’obtention des microcrédits…
‘’Aussitôt quand j’ai appris que le FNFI octroyait des microcrédits aux personnes vulnérables qui en font la demande, je me suis constituée en groupe solidaire avec quelques revendeuses ici au marché et nous nous sommes rendus auprès de COOPECFI, une institution de microfinance partenaire du FNFI. Nous avons suivi toutes les étapes et par la suite nous avons obtenu successivement les 4 cycles du crédit APSEF, Accès des Pauvres aux Services Financiers. Ces premières tranches de crédit m’ont permis de débuter la vente des produits d’alimentation générale comme vous le voyez ici. Mon commerce s’est aussitôt renforcé, et je parviens à dégager une grande marge de manœuvre car j’offre plusieurs prestations à mes clientes…’’
Du crédit APSEF au Produit d’Accompagnement Spécial…
L’essence même du FNFI est bien justement de ne pas abandonner les bénéficiaires fins de cycle des produits, mais de les aider à renforcer leurs activités à travers un produit plus conséquent. Et pour prétende obtenir un crédit plus conséquent, il faut avoir honorer toutes ses obligations de remboursement vis-à-vis du crédit précédent.
‘’J’ai toujours été en règle vis-à-vis des remboursements des crédits. J’ai remboursé en intégralité les 4 cycles du crédit APSEF et j’ai aussitôt fait la demande et obtenu le Produit d’Accompagnement Spécial (PAS) d’un montant de 100.000 FCFA qui m’a permis de renforcer mon activité avec la vente de chaussures pour dames. A présent, je suis très contente car je suis parvenu grâce au FNFI à diversifier mes activités et à dégager des bénéfices importants.’’
Tanga Awéréou vise loin…
Certes, avec l’aide de Dieu je peux affirmer aujourd’hui que je m’en sors plutôt bien avec mon activité, mais je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin, d’autant plus que le FNFI nous offre encore une gamme variée de produits à des coûts plus importants pour passer à échelle nos activités génératrices de revenus.
‘’ J’ai participé personnellement en Janvier dernier à Blitta au lancement de deux nouveaux produits du FNFI, notamment le produit N’kodédé qui nous est destiné à nous bénéficiaires en fin de cycle des produits. Que croyez-vous ? je rêve aussi en grand. Une fois que j’aurai fini le remboursement du crédit actuel, je compte faire la demande pour obtenir le produit N’kodédé de 5.000.000 FCFA. Mon objectif à terme est de devenir une grande commerçante, pourquoi pas, aller à Dubaï ou ailleurs pour acheter les marchandises en gros’’.
Figure de proue…
Notre interlocutrice, avec assez de recul, se considère aujourd’hui comme une figure de proue dans sa localité, et pour cause elle fait partie de cette jeune génération qui n’a pas baissé les bras mais qui s’est donnée toutes les raisons d’espérer en un avenir meilleur.
‘’Il n’y a pas de fatalité dans notre pays, il suffit juste d’être attentif aux nombreuses potentialités qu’offre notre pays pour renforcer votre autonomie. Ce qui est également très important est d’aborder les Projets sans préjugés.’’
Les témoignages comme celle de Awéréou, il y en a des milliers à travers le pays et cette rubrique entend mettre hebdomadairement les témoignages qui font cas d’école.
KD