AKOLLOR AFI KAFUI, PROPRIÉTAIRE D’UNE ENTREPRISE DE DETERGENCE

AKOLLOR Afi Kafui est une jeune Femme Togolaise qui a déjà travaillé pendant quelques années dans une structure privée de Lomé. Bravant la réticence de ses proches, cette mère de 3 enfants se lance dans I ‘entrepreneuriat. D ‘abord les perles, ensuite les sacs à base de natte plastique et enfin savons et détergents. C ‘est donc dans le domaine de fabrication et de commercialisation de savons et de détergents qu ‘elle excelle désormais à Djidjolé, en plein cœur de Lomé. Grace au FNFI, elle a pu investir en matière première pour satisfaire une demande de plus en plus croissante. Retour sur I ‘histoire de dame AKOLLOR Afi Kafui.

PARCOURS

Aux quatre coins du Togo, grâce à différents programmes du gouvernement, des femmes et des jeunes entrepreneurs mettent leur énergie au service de nombreuses initiatives. Leur but est clair : créer de nouvelles opportunités économiques et contribuer au développement de leur communauté. C’est l’exemple de dame AKOLLOR Afi Kafui. Parce que très portée vers I ‘entrepreneuriat depuis son enfance, elle décide de quitter son emploi et de se réorienter dans la fabrication et la vente de différents produits. « Naturellement, je me sentais plus à l’aise dans l’entrepreneuriat, dans une activité libérale, donc je me suis lancée dans la production de différents produits. D’abord, j’ai commencé avec les perles, ensuite avec les sacs de natte, et aujourd’hui je suis dans les détergents », confie-t-elle.

Le marché du savon et des détergents connait un développement sans cesse croissant. Mais, la production du savon de lessive issue de la fabrication locale quant à elle relève encore du secteur informel à cause de l’absence des programmes de formation aux techniques de fabrication du savon. AKOLLOR Afi Kafui, a pu quant à elle suivre une formation qui présente les techniques améliorées de fabrication de savons et de détergents.

Mais très rapidement elle est confrontée à une demande excédentaire. AKOLLOR Afi Kafui n’arrivait plus à couvrir complètement le besoin de sa clientèle. Il lui fallait donc faire croitre son offre. C’est ainsi qu’elle se mit à la recherche de fonds. « Il me fallait absolument investir pour agrandir mon offre. Heureusement, j’ai découvert le FNFI par le biais d’une microfinance » affirme-t-elle, très émue avant de préciser. « C’était lors d’une conférence. Le représentant d’une microfinance a parlé du FNFI et de ses produits. Je me suis donc rapprochée de lui à la fin pour en savoir plus. Il m’a bien expliqué les choses, et j’ai trouvé que c’était intéressant ». Rapidement, elle fait les démarches et obtient le crédit qu’il lui fallait. Et ce sera le Produit d’Accompagnement à la Formalisation PAF. Ce produit est destiné aux bénéficiaires AJSEF en fin de cycle et aux autres jeunes promoteurs régulièrement installés exerçant une activité génératrice de revenus.

DEMARCHE STRATEGIQUE

L’idée pour AKOLLOR Afi Kafui est de se démarquer en mettant sur le marché des produits à vraie valeur ajoutée. « Je suis en arrivée aux détergents parce que nous sommes sur un continent assez poussiéreux. Ce qui fait que la demande pour les détergents est assez forte. Mais pour le moment le marché est très vierge. Il n’y a pas trop de concurrences » affirme-t-elle avec assurance et confiance. Elle mise surtout sur les réseaux sociaux pour écouler ses produits qui s’adressent à toutes les bourses. « Nous mettons l’accent sur la qualité de nos produits. En plus les prix sont très compétitifs. Ils varient de 1000 Frs à 45 000 Frs »

DEFIS

Les principales difficultés rencontrées par AKOLLOR Afi Kafui dans le développement de son projet sont : la difficulté au départ à communiquer et à se faire connaitre, et plus tard le financement pour agrandir la capacité de production étant donné la demande grandissante. Pour surmonter le défaut du financement, elle a pu compter sur le FNFI.

OBJECTIFS ET CONSEILS AUX FEMMES

Malgré les difficultés, AKOLLOR Afi Kafui déborde d’ambitions. « Notre objectif est d’avoir une marque qui représente le Togo. Nous avons même un projet de développement pour l’entreprise. Nous voulons même quitter l’étape artisanale pour l’étape industrielle ».

 

S’adressant aux femmes Togolaises, elle dit ceci : « C’est vrai, plusieurs femmes mènent déjà des AGR, mais elles doivent aller au-delà, se formaliser et créer des vraies entreprises. Vous pouvez vous en sortir, d’abord par le courage. Mais aussi avec les structures d’accompagnement comme le FNFI ».

 

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