ECHOS DES BENEFCIIAIRES DES PRODUITS FNFI

Dans ce nouveau numéro de votre rubrique ‘’ Echos des Bénéficiaires des Produits FNFI’’, nous vous conduisons dans la Région Maritime, notamment à Lomé pour partager avec vous les témoignages d’un jeune, la trentaine, Koffi AZANLEDJI, bénéficiaire du Produit Accès des Jeunes aux Services Financiers (AJSEF).

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Kodjoviakopé, plus précisément dans le quartier communément appelé Adjololo, à seulement quelques mètres de la frontière Togo Ghana, se hisse un atelier de maintenance, de réparation de téléphones portables, de ventes d’accessoires de téléphone portable et divers et réparation et installation d’antennes paraboliques. Un atelier qui dans sa modestie témoigne de l’amour que le propriétaire a particulièrement pour son métier. Marié et père de deux enfants, Koffi AZANLEDJI, du haut de ses trente étés, est le propriétaire de cet atelier. Et c’est volontiers qu’il nous accueille dans son atelier, entre deux clients venus faire recours à ses prestations, notre interlocuteur, fier de son parcours introduit nos discussions en ces termes.

‘’ Chaque fois que le FNFI ou mon Institution de Microfinance souhaite me rencontrer pour apprécier l’évolution de mes activités, c’est toujours avec plaisir que je me disponibilité. Car c’est toujours pour moi l’occasion de partager mes expériences mais aussi de faire savoir mes difficultés pour qu’on puisse m’aider à trouver des approches de solutions’’.

Notre interlocuteur comme c’est le cas pour les autres milliers de bénéficiaires du crédit Jeunesse ont entre 18 et 35 ans, et sont artisans, diplômés sans emplois ou voulant investir dans les services des nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.

‘’ J’ai fait une formation de maintenance appliquée et j’ai obtenu mon diplôme à l’issue de trois années de formation. Diplôme en main, les soucis pour pouvoir m’installer à mon propre compte ont commencé par se poser sérieusement, les soucis financiers notamment’’.

L’histoire de Koffi recoupe celle plusieurs autres jeunes qui après avoir obtenu leurs diplômes sont confrontés à d’énormes difficultés surtout financiers pour pouvoir ouvrir leurs entreprises et se prendre en mains. Mais seulement voilà, depuis 2014, avec la mise en route des opérations du Fonds National de la Finance Inclusive, c’est désormais chose facile pour ces jeunes.

‘’ Je me suis alors mis à réfléchir aux voies et moyens pour moi d’avoir accès à un financement pour pouvoir ouvrir un atelier. Mais entre nous je n’étais pas trop favorable aux Institutions de Microfinance, qui ont des conditionnalités assez complexes que je ne me voyais pas en train de tous les respecter pour enfin entre éligible. Je suis alors resté dans cette situation de manque de moyens pendant près d’un an, jusqu’au jour où un de mes amis a brisé la glace pour me prouver le contraire. Mon ami en question qui était également Maintenancier de formation s’était lui très tôt rapproché de ECHOPPE Togo, une Institution de Microfinance partenaire du FNFI qui l’avait suffisamment renseigné sur le produit AJSEF du FNFI. Il avait déjà suivi toutes les étapes et obtenu même le crédit. C’est fort de son parcours que j’ai moi aussi été convaincu de l’initiative’’.

Convaincu de l’initiative, Koffi AZANLEDJI fera partie des milliers de jeunes éligibles au crédit jeunesse dont les compétences auront été dopées en techniques de création d’entreprises, en gestion de crédit et en fonctionnement d’un groupe solidaire.

‘’ Apres avoir suivi toutes les étapes pré-déblocage, j’ai obtenu un premier cycle de crédit de 200.000 FCFA. Cet argent m’a permis de pouvoir construire cette petite baraque et d’acheter quelques kits d’outillage. Avec le reste, j’ai acquis quelques accessoires de téléphone portable que j’expose dans ma baraque pour la vente j’avoue que depuis que j’ai mis sur pieds cet atelier, j’ai assez de clients, car comme vous le constatez, cette zone a d’énormes affluences, eu égard aux déplacements qu’affectent les populations soit du Togo vers le Ghana, soit du Ghana vers le Togo. Essentiellement, c’est la réparation des téléphones portables qui constituent l’activité à laquelle je consacre le plus de temps. Par jour en moyenne, je reçois au moins 5 téléphones portables pour réparation. Et chaque téléphone réparé coute en moyenne 2000 FCFA, tout dépend de la panne, il arrive qu’une réparation coute 10.000 FCFA si le téléphone doit être flashé et reprogrammé.’’

Notre interlocuteur a très bien à l’esprit que les différents produits du FNFI sont en cycles, et pour qu’il puisse avoir le second cycle de crédit AJSEF il doit rembourser totalement et dans les délais le premier cycle de crédit. Et pour honorer ses engagements vis-à-vis des remboursements, Koffi à sa façon bien particulière à lui.

‘’ Durant la formation pré-déblocage du crédit, les formateurs nous ont très bien inculqué la culture du remboursement. Afin d’honorer mes engagements vis-à-vis des remboursent, je fais en sorte qu’à l’issue de chaque réparation, je mets 1000 FCFA dans mon carnet de remboursement, ce faisant quand l’échéance de remboursement arrive, je comptabilise simplement ce que j’ai amassé et je vais tranquillement payer mon échéance. Et j’avoue que depuis lors je m’en sors avec succès.’’

Koffi est heureux de reconnaitre l’impact positif du produit AJSEF sur non seulement son quotidien, mais aussi sur ceux de tous les membres de sa famille. Son épouse et ses deux enfants peuvent également se réjouir de la portée du FNFI dans leurs vies.

‘’ Quand on prend un microcrédit pour se lancer dans une activité génératrice de revenus, c’est bien évidemment pour améliorer ses conditions de vie ainsi que ceux de sa famille. Et bien évidemment dans mon cas, le crédit AJSEF du FNFI m’a permis de mieux assurer les besoins fondamentaux de ma famille. Les bénéfices générés par mon activité me permettent dans une certaine mesure d’assurer un mieux-être à mon épouse et à mes deux enfants. C’est déjà un bon début, car comme on le dit si bien chez nous petit à petit on devient moins petit.’’

Koffi nourrit de grandes ambitions. Il met désormais tous les moyens de son côté pour solder dans un bref délai son premier cycle de crédit pour obtenir le second cycle de 300.000 FCFA. Il espère avec ce montant se lancer dans la vente des téléphones portables d’occasion, car selon lui la vente des téléphones portables est une activité qui prospère bien à la frontière Togo-Ghana, du côté de Kodjoviakopé.

Comme quoi dans notre pays, beaucoup de personnes rivalisent d’ardeur chaque jour pour subvenir aux besoins de leurs familles. Elles ont juste besoin d’un léger coup de pouce pour réussir leurs activités génératrices de revenus. Et les microcrédits du FNFI se révèlent être un excellent outil d’épanouissement personnel et pour toutes leurs familles entières.

 

KD

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