Echos des bénéficiaires des produits FNFI

Dans ce nouveau numéro de votre rubrique ‘’Echos des bénéficiaires des produits FNFI’’, nous vous conduisons dans la Région des savanes, pour partager avec vous les témoignages d’une jeune artisane, Nèmè Atchiki, bénéficiaire du Produit ‘’Accès des Jeunes aux Services Financiers (AJSEF) du Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI).

Le FNFI est un ambitieux programme lancé en Janvier 2014 par SEM le Présidant de la République pour répondre à l’épineuse question de l’exclusion financière d’une importante frange de la population togolaise que sont les femmes, les jeunes, les paysans, les agriculteurs, les artisans…. Des togolais à faibles revenus soucieux de leur autonomisation financière souvent exclus des systèmes de financements classiques se sont laissés tentés par la dynamique de l’inclusion financière enclenchée par le Gouvernement du Togo depuis la mise en route du FNFI. Parmi ceux-ci, Nèmè Atchiki, artisane, bénéficiaire du Produit AJSEF dans la Région des savanes.

C’est le jour d’animation du grand marché de la ville. Et c’est justement dans ce marché où se fusionnent tous les secteurs d’activités que nous avons rendez-vous avec notre bénéficiaire, la trentenaire environ, fière de nous recevoir pour partager avec nous ses témoignages.

‘’ Je suis née et j’ai grandi à Dapaong dans la région des savanes et c’est justement là-bas que j’ai appris le métier de tissage précisément au centre artisanal de Dapaong. Mais comme c’est le cas pour bon nombre de mes camarades, après l’apprentissage et une fois le diplôme obtenu, le problème de financement s’est également posé à moi. C’était vraiment très difficile pour moi d’avoir d’accès au financement auprès des institutions de microfinance classiques pour pouvoir me mettre à mon propre compte.’’

Un rêve de se mettre à son propre compte et de gagner le pari de son devenir que notre interlocutrice voit voler en éclat, et pour cause son allure d’artisane sans sources de revenus certaine ne rassurait aucun argentier. Et c’est seulement depuis qu’elle a entendu parler du produit ‘’Accès des Jeunes aux Services Financiers’’ du Fonds National de la Finance Inclusive qu’elle a repris un tout petit peu espoir et essaye de parcourir le chemin afin de rejoindre elle aussi la dynamique de l’inclusion financière.

‘’ Heureusement, un jour, revenant d’une ballade infortune, nous avons aperçu devant les locaux de COOPEC SIFA, une institution de microfinance de la ville, un attroupement inhabituel de femmes et de jeunes. Nous avons poussé notre curiosité pour savoir ce qui motivait un tel attroupement. Et c’est justement là-bas que pour la première fois mes camarades et moi avons été informés du Produit AJSEF. Sans tarder nous sommes rentrés dans un bureau voisin pour nous renseigner davantage sur les conditionnalités et modes opératoires d’accès à ce produit. A la sortie de cette séance d’information, nous nous sommes dits que nous étions totalement éligibles pour obtenir ce crédit.’’

Afin de permettre justement à tous ceux qui sont dans le besoin et qui remplissent les conditions, le FNFI a justement assouplit les conditionnalités d’accès à tous ses produits.

‘’ Je dois avouer que la première chose qu’il revenait de faire était de former un groupe solidaire de 2 à 4 personnes. Ceci n’a pas été du tout difficile car dans mon quartier nous étions justement 3 à avoir un diplôme de fin d’apprentissage et à n’avoir pas de sources de financement pour nous lancer dans l’entrepreneuriat. Une fois le groupe solidaire formé, nous sommes retournés voir le PSF et nous avons été programmé pour suivre une formation en techniques de création d’entreprises mais surtout en gestion de crédit. Nos compétences ont été dopées sur comment gérer un crédit et pouvoir le rembourser à temps. Après cette formation et dans un délai de deux semaines, j’ai obtenu mon premier cycle de crédit de 300.000 FCFA. Avec ce crédit j’ai loué ce petit local et j’ai acheté quelques matières premières, notamment le fil à tisser et je me suis également équipée en machine à tisser. Et depuis lors, installée à mon propre compte, je tisse à longueur de journées des pagnes que je commercialise ici au grand marché de la ville. Comme vous pouvez le voir juste en me regardant je suis très heureuse d’être moi aussi parvenue à prendre mon destin en mains et être autonome financièrement.’’

Une autonomie financière que comme Nèmè Atchiki, bon nombre de togolais et togolaises vivent au quotidien, et que le FNFI est davantage résolu à renforcer grâce à ses différents produits financiers qu’il met en route depuis 2014. Le Microcrédit pour tous, nous y croyons !

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