Votre rubrique ‘’Echos des bénéficiaires des produits FNFI’’ passe désormais au format quotidien. Ainsi, dans ce premier numéro du nouveau format, nous vous conduisons à Kara, dans la préfecture de la Kozah pour mettre sous les feux de la rampe les témoignages de Madame Kabissi Akoua, qui grâce aux 4 cycles du crédit ‘’Accès des Pauvres aux Services Financiers’’ (APSEF) s’est mise dans la commercialisation des tubercules d’igname. Retour sur le parcours d’une cinquantenaire qui a appris que dans la vie seule la persévérance et l’effort payent…
Comme toutes les autres régions du pays, la région de la Kara concentre d’innombrables bénéficiaires des différents produits du FNFI. Parmi eux, Kabissi Akoua qui voulant se prendre se charge à travers l’exercice d’une activité génératrice de revenus s’est rapprochée d’une institution de microfinance partenaire du FNFI pour se renseigner sur les différents produits du Fonds.
‘’ Je suis dans la cinquantaine, et vous convenez avec moi qu’il y a des activités que je ne peux plus exercer. Mais pour vivre dans la sérénité mes vieux jours, il me fallait un coup de pouce financier pour exercer une petite activité. La commercialisation des tubercules d’igname est une activité qui me passionne tellement, car voyez-vous les ignames sont une denrée qui s’écoule très rapidement, car les gens de la kozah aiment consommer le foufou. Alors je me suis rapprochée de MUFEC, une institution de microfinance partenaire du FNFI pour voir dans quelles conditions je pouvais avoir du microcrédit pour débuter la commercialisation des tubercules d’igname. Alors, au cours d’une séance d’information organisée par l’institution, j’ai découvert toute la panoplie de produits du FNFI. Et je me suis rendue compte que j’étais éligible au produit APSEF. Il me fallait tout simplement suivre des conditions très simples, constitution d’un groupe solidaire et ensuite accepter de suivre une formation en gestion de crédit.’’
Notre interlocutrice se met aux pas de course pour remplir toutes les conditions requises, elle se constitue en groupe solidaire de 4 personnes puis suis avec grande conviction une formation en gestion de crédit. Elle en sort avec des compétences renforcées, de quoi lui permettre de débuter son activité une fois le crédit obtenu.
‘’ Aujourd’hui cela fait la quatrième fois consécutive que j’obtiens le crédit APSEF. Après les tranches de 30.000, 40.000 et 50.000, la quatrième tranche de crédit également d’un montant de 50.000 FCFA m’ont permis de pouvoir acheter des tubercules que je revends ici à Kara. Je me rends dans les villages environnants de la ville pour en acheter en gros, puis je reviens ici à Kara vendre en détails, non seulement aux ménages mais beaucoup plus aux tenanciers de foufou bar. Je dois avouer que je m’en sors plutôt bien, car comme je le disais au début, la vente de tubercules est une activité qui marche très bien.’’
Quand on aborde l’aspect des remboursements et de l’impact des différents crédits reçus sur son quotidien, c’est avec grand sourire que dame Akoua nous répond.
‘’ Si j’ai pu obtenir successivement les 4 cycles de crédit, c’est que je suis un très bon élève en matière de remboursement. Il suffit simplement d’être très persévérante dans son activité, de savoir mettre la différence entre le capital et les bénéfices générés par l’activité et je vous assure que vous n’aurai aucun problème en matière de remboursement de crédit. Quant à l’impact, il est forcément positif. Tenez, j’arrive actuellement à faire des épargnes volontaires auprès de mon institution de microfinance, chose que je ne pouvais faire dans le passé. Aujourd’hui, quand j’ai une petite urgence, je peux me prendre en charge par mon épargne, à cela j’ajoute la couverture assurance FNFI. Tout ceci contribue à mon épanouissement et à mon bonheur’’.
KD