‘’ Je peux me réjouir actuellement car j’ai une bonne clientèle qui apprécie toutes mes créations.’’
Saliou SAKIBOU, bénéficiaire AJSEF
Dans ce nouveau numéro de votre rubrique ‘’Echos des bénéficiaires des produits FNFI’’, votre journal Togo Matin vous conduit à Lomé, notamment dans le quartier Ablogamé pour partager avec vous les témoignages de Saliou SAKIBOU, couturier de formation, qui grâce au crédit Accès des Jeunes aux Services Financiers du FNFI a pu ouvrir son atelier de couture. Aujourd’hui c’est avec un sentiment de satisfaction et de réussite que notre interlocuteur partage ses expériences et témoignages afin de stimuler et encourager les plus jeunes…
Lomé, quartier Ablogamé, c’est ici dans ce quartier populaire de Lomé que Saliou SAKIBOU, 42 ans décide d’ouvrir son atelier de couture après l’obtention de son Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA) obtenu à l’issue de trois années de formation. Désormais nanti de son diplôme et professionnel du secteur, notre interlocuteur scrute tous les moyens pouvant lui permettre de pouvoir ouvrir son atelier de couture
Après plusieurs échanges avec ses ainés, Saliou se rend vers PADES Microfinance, une Institution de Microfinance partenaire du FNFI. C’est là qu’il obtient alors toutes les informations pouvant lui permettre désormais de mettre toutes les chances de son côté pour obtenir un microcrédit.
‘’ Les nombreuses séances d’information auxquelles j’ai participé au niveau de PADES Microfinance m’ont permis bien évidemment de me rendre compte que j’étais éligible au crédit AJSEF mais aussi et surtout qu’il était le crédit qui était le plus adapté à mes activités. Je me suis donc mis à l’œuvre pour remplie toutes les conditions requises. De la constitution en groupe solidaire, en passant par la formation technique er financière, j’ai suivi toutes les étapes avec succès, parcours sanctionnés par le déblocage d’un crédit de 300.000 FCFA à mon profit. Ce premier crédit m’a permis de pouvoir louer ce petit local en guise d’atelier et d’acquérir une première machine à coudre et quelques kits d’outillage. C’est ainsi que j’ai pu démarrer l’exerce de mon métier, métier que je le rappel était ma passion depuis des années. Je suis depuis lors dans mon atelier et jour après jours je fais assez d’efforts pour non seulement avoir de la clientèle nombreuse, mais aussi et surtout rendre de bonnes prestations pour pouvoir les fidéliser.’’
Saliou a désormais de quoi se réjouir car son activité évolue bien, ce qui lui permet, non seulement de se prendre en charge mais aussi et surtout de pouvoir honorer ses engagements vis-à-vis du remboursement de son crédit.
‘’ Je peux me réjouir actuellement car j’ai une bonne clientèle qui apprécie toutes mes créations. Fort de cette marque de confiance, les revenus que je dégage me permettent de m’autosuffire mais aussi de pouvoir honorer mes obligations de remboursement vis-à-vis du premier crédit que j’ai reçu. Car j’ai en perspective, une fois que j’aurai fini de rembourser, de solliciter le second crédit AJSEF pour renforcer mon activité avec la commercialisation des accessoires de couture.’’
KD