Dans ce nouveau numéro de votre rubrique ‘’ Echos des bénéficiaires des Produits FNFI, Togo Matin, nous conduit à Lomé, notamment dans le quartier ségbé, pour partager les témoignages de ZAKARI Rabiatou, bénéficiaire du Produit d’Accompagnement Spécial du Fonds National de la Finance. Pleins feux sur le parcours de cette quarantenaire qui a de nombreuses raisons aujourd’hui de pouvoir se réjouir, et pour cause, elle renforce quotidiennement son autonomie.
C’est à lomé, notamment dans le quartier Ségbé que ZAKARI Rabiatou, 43 ans vit avec sa famille depuis plusieurs années. Pour survivre depuis toutes années, celle que l’on appelle affectueusement maman Rabiatou a fait toutes sortes de petits métiers. Aide-ménagère, agent d’entretien, bref tout ce qui pouvait lui rapporter des petits revenus, histoire d’aider son époux à prendre en charge les besoins de la famille. Et des petits métiers, elle en a tant exercé jusqu’au jour où elle se rendit compte que si elle voulait amorcer son décollage économique il lui fallait une activité bien plus stable et plus rentable. Et c’est ici que commence sa ruée vers toutes les sources d’information.
‘’ A partir donc de ce moment, je m’informais tous les jours pour pouvoir saisir toutes les opportunités qui pouvaient s’offrir à moi. C’est dans cette ruée aux infirmations que j’ai été courant 2016 informée que je pouvais moi aussi bénéficier du FNFI afin de pouvoir me lancer dans la concrétisation de mon rêve. Je suis allée aux nouvelles et PADES Microfinance m’a bien informée sur tout ce que je devais savoir et quelles conditions je devais remplir pour bénéficier de l’appui financier. Et actuellement, c’est avec fierté que je peux vous dire que j’ai bénéficié successivement des 4 cycles de crédit APSEF et j’en suis au Produit d’Accompagnement Spécial d’un montant de 100.000 FCFA. Et comme vous le constatez avec moi, ce crédit m’a permis notamment de pouvoir mettre en place ce petit hangar et d’acheter des sacs de charbon. Actuellement, je vends du charbon, non seulement en gros mais aussi en détails. Et progressivement, j’arrive à tirer mon épingle du jeu et renforcer quotidiennement mon autonomie’’.
Au fil du temps, Rabiatou a réalisé que la réussite se trouve au bout de l’effort et que l’on ne mange qu’à la sueur de son front. Elle a déjà assez de perspectives pour renforcer son activité afin de devenir d’ici quelques années une grande commerçante.
‘’ Je suis consciente que je dois rembourser assez rapidement ce premier crédit afin de pouvoir prétendre obtenir le second crédit qui me permettra de renforcer mon activité. A part la vente de charbon, je voudrais également ajouter la vente de bois, car j’ai des clientes qui en formulent des demandes quasi quotidiennes.’’
KD