‘’ Grâce au FNFI, j’ai non seulement des petits revenus mais je rentre avec le sentiment d’avoir moi aussi rendu service à ma communauté’’, Abra TOLEASSI, bénéficiaire APSEF installée à Atakpamé.
Ce mercredi, nous prenons rendez-vous avec Atakpamé pour mettre sous les feux de la rampe les témoignages de madame Abra TOLEASSI qui a obtenu successivement les quatre cycles du crédit Accès des Pauvres aux Services Financiers (APSEF) du Fonds National de la Finance Inclusive. Notre interlocutrice a su donc fructifier son crédit en vendant des céréales non loin de sa maison, une activité qui aujourd’hui lui procure des revenus et lui permet de renforcer chaque jour davantage son autonomie. Reportage…
Abra TOLEASSI vit à Atakpamé depuis de nombreuses années en compagnie de son époux et de ses deux enfants. Le quotidien de cette quarantenaire a toujours été d’exercer de petites activités, histoire de pouvoir joindre les deux bouts. Elle s’emploiera depuis lors à réaliser de petites activités jusqu’au jour où elle décida de passer à échelle. C’est ainsi qu’elle se rapproche du Fonds National de la Finance Inclusive, notamment via une de ses nombreuses Institutions de Microfinance partenaire dans la région des plateaux.
‘’ A partir du moment où j’ai commencé à éprouver le besoin de me mettre en place en exerçant une activité digne de ce nom, je savais que je devais absolument me tourner vers le FNFI car j’avais déjà entendu parler de cet instrument financier qui accorde des crédits aux populations vulnérables sans taux d’intérêts. C’est donc à l’issue d’une séance d’information qu’a organisé les agents de crédits que je me suis rendu compte que j’étais le plus éligible au crédit APSEF et j’ai tout de suite commencer à me mettre en ordre de bataille pour pouvoir bénéficier de ce crédit. J’ai après tout le processus obtenu progressivement les 4 cycles du crédit APSEF. Ces différents crédits m’ont permis comme vous le constater de commercialiser actuellement des céréales, notamment le maïs, le haricot ainsi que les noix de palme. J’avoue que c’est une activité assez rentable, vu les clients que j’ai en moyenne par jour et les recettes que je dégage.’’
Aujourd’hui, notre interlocutrice est très heureuse du chemin parcouru en si peu de temps, pour elle plus besoin de tendre la main vers autrui pour avoir de quoi survivre, il est temps à chacun de prendre son destin en mains surtout que beaucoup d’initiatives nationales en donne l’opportunité.
‘’ J’estime pour ma part qu’il existe assez d’opportunités que nous devons saisir pour nous autosuffire. Personnellement, j’ai choisi de m’inclure dans le paysage financier à travers le FNFI car j’estime que c’est un puissent instrument de lutte contre la pauvreté. Come vous le voyez, actuellement, j’ai de quoi meubler mes journées. Et en fin de journée, j’ai non seulement des petits revenus mais je rentre avec le sentiment d’avoir moi aussi rendu service à ma communauté et je contribue à ma façon au développement de mon milieu. Chacun doit faire sa part dans l’édification d’un Togo plus fort et plus prospère’’.
KD