NYAMAKOU Adjo, coiffeuse grâce au crédit AJSEF du FNFI

Dans ce nouveau numéro de votre rubrique ‘’Echos des bénéficiaires des produits FNFI, Togo Matin vous conduit à Lomé, dans la région maritime pour mettre sous les feux de la rampe les témoignages de NYAMAKOU Adjo, la trentaine, qui a pu ouvrir son atelier de coiffure grâce au crédit AJSEF du FNFI. Reportage…

Lomé, quartier Ablogamé. C’est dans ce quartier populaire de la ville de Lomé, que notre interlocutrice, la trentaine, a pu démarrer l’exercice d’une activité génératrice de revenu grâce au crédit AJSEF qu’elle reçoit via PADES Microfinance, une Institution partenaire du FNFI.  A la tête aujourd’hui de son propre atelier de coiffure, Adjo mesure la portée de l’impact du crédit AJSEF sur son quotidien. Elle est décidée aujourd’hui de briser la glace en partageant ses témoignages avec ses cadets afin d’inspirer d’autres jeunes.

‘’ Apres trois années de formation, j’ai enfin obtenu mon Certificat de Fin d’Apprentissage Professionnel. Et comme c’est le cas chez bon nombre de jeunes, pour se mettre à notre propre compte et ainsi ouvrir un atelier, c’est souvent la croix et la bannière, car on est confronté le plus souvent à des difficultés financières. Après plusieurs tentatives sans succès d’avoir du microcrédit auprès de institutions de Microfinance, j’ai alors été informée de l’existence du Produit AJSEF du FNFI qui avait pour ambition justement de pouvoir soutenir les jeunes artisans en fin d’apprentissage professionnelle à ouvrir leurs ateliers et ainsi gagner le pari de leur devenir. Sans hésiter, je me suis alors rapprochée de PADES Microfinance et je leur ai expliqué mon intention de vouloir avoir un microcrédit pour ouvrir mon atelier de coiffure. C’est ainsi que quelques jours plus tard j’ai été moi et mon groupe solidaire, convié à une formation technique, formation à l’issue de laquelle j’ai obtenu une première tranche de crédit de 300.000 FCFA. Cette somme m’a permis de pouvoir louer cette petite pièce, d’acquérir quelques kits d’outillage, notamment un séchoir, des mèches, des pommades afin de pouvoir mettre en route mon atelier. Et Dieu merci aujourd’hui me rends compte que non seulement mon activité marche, mais je suis devenu un modèle pour les autres jeunes de mon quartier.’’

Aujourd’hui, notre interlocutrice est heureuse d’avoir non seulement pris son envol grâce au crédit AJSEF du FNFI mais aussi et surtout de contribuer à sa manière au développement de son milieu.

‘’ Il est très important de reconnaitre que avec un peu d’effort, du courage et de l’abnégation, on peut exercer le métier de ses rêves et bien évoluer. Regardez-moi par exemple, partie de rien, je suis aujourd’hui patronne de mon atelier et j’arrive à joindre les deux bouts. J’ai des projets à court et long terme. A court terme, je compte une fois que j’aurai reçu la seconde tranche du crédit AJSEF renforcer mon activité avec les soins de manicure et pédicure, car vous n’êtes pas sans savoir que ces deux activités riment bien avec la coiffure. Je n’oublie pas que la question de remboursement est un élément essentiel si je veux poursuivre ma croissance dans le paysage financier de l’inclusion financière.’’

 

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