Dans ce nouveau numéro de votre rubrique ‘’Echos des Bénéficiaires des Produits FNFI’’, nous vous conduisons à Notsé, dans la région des plateaux, pour partager avec vous les témoignages de Naka BAMIYE, Bénéficiaire du Produit ‘’Accès des Pauvres aux Services Financiers (APSEF) du Fonds National de la Finance Inclusive. Un produit qui lui a permis, selon ses témoignages, de gagner le pari de son devenir. Reportage…
Notsé, Préfecture de Haho, Région des plateaux. Dans cette grande préfecture se concentrent plusieurs activités génératrices de revenus. Parmi ces grands commerçants, nous avons le plaisir de rencontrer certains bénéficiaires des différents produits du Fonds National de la Finance Inclusive. Pour le compte de ce nouveau numéro de votre rubrique quotidienne, nous partons à la rencontre de Madame Naka BAMIYE, originaire de la Région de la Kara, mais qui s’est installée depuis bientôt dix ans ici à Notsé avec sa famille. Objectif, entreprendre une activité génératrice de revenus pour pouvoir subvenir à ses besoins ainsi que ceux de sa famille.
Plusieurs activités dans son portefeuille qu’elle avait l’habitude de réaliser, elle les passe toutes au crible, afin de déterminer quelle activité marcherait le mieux pour elle ici dans la région. Après un sondage dans les principaux coins marchands qui attirent la clientèle, elle décide alors de se lancer dans la fabrication et la commercialisation de la boisson locale fermentée, communément appelé ‘’ Tchoukoutou ‘’, en langue Kabyé.
Une fois l’idée de son activité génératrice de revenus en tête, il lui fallait trouver un repère financier, une source financière avec à la clé un microcrédit qui puisse lui permettre de réaliser son rêve. Des recherches de fil en aiguille, elle apprend l’existence du Fonds national de la Finance Inclusive qui justement a pour ambitions de rapprocher les services financiers des personnes vulnérables qui en font la demande par l’entremise de solides Prestataires de Services Financiers partenaires. Sans perdre le temps, elle se rend auprès d’une Institution de Microfinance Partenaire du FNFI dans la région, SPEC OIC notamment pour se renseigner davantage sur les opportunités disponibles qu’elle pouvait saisir.
‘’ Apres moult explications, l’agent de crédit et moi, on s’est rendu compte que le crédit qui est le plus adapté à mes activités était le Produit APSEF, et pour cause je n’avais pas besoin d’un grand montant pour pouvoir démarrer mon activité. Je me suis alors aussitôt mis dans le processus, constitution du groupe solidaire, formation technique et financière, puis au bout de quelques jours, j’ai obtenu mon premier cycle de crédit de 30.000 FCFA. Avec cette somme, j’ai rapidement acquis une marmite de préparation du tchouk, acheté un sac de mil et j’ai construit un grand fourneau. Le reste de l’argent m’a permis d’acheter une dizaine de calebasses. Je me suis rapidement lancé dans la préparation et la commercialisation du Tchouk. Chaque semaine, à trois reprises, notamment les lundi, mercredi et samedi, pendant toute la journée, je vends le tchouk sur cet espace que vous voyez. Et comme vous le savez, nous sommes en Afrique, et le meilleur moyen de faire sa publicité est de pouvoir en parler de bouches à oreilles. Et depuis pratiquement deux ans que j’exerce cette activité, je peux vous assurer que ma clientèle est de plus en plus nombreuse. Le tout est non seulement dans ma manière de préparer le tchouk, mais aussi et surtout dans l’accueil que je réserve à mes clients. J’accueil très bien mes clients, nous nous racontons des petites histoires drôles, histoire de faire passer le temps, nous sous soutenons mutuellement… C’est tout ça qui fait que mon commerce évolue bien chaque jour davantage…’’
Quand on aborde avec elle l’impact induit par le Produit APSEF sur son quotidien, cette quarantenaire qui peut aujourd’hui se réjouir d’avoir gagné le pari de son devenir se réjouis. ‘’Comme vous savez, aucun début n’est facile. Mais avec de la ténacité et de la rigueur, tout est possible dans cette vie. Je me bats corps et âme, je me donne totalement pour mon activité. Et fort heureusement, j’arrive à m’en sortir. Je dégage des bénéfices qui me permettent de pouvoir faire face au remboursement de mon crédit, mais aussi à pouvoir faire face aux charges élémentaires de ma famille. Ce qui est le plus édifiant pour moi, c’est de voir que le FNFI m’a permis de consolider mon épanouissement économique et social.’’
Notre interlocutrice fait partie des innombrables bénéficiaires qui ont saisir la chance, saisir toutes les opportunités offertes par l’Etat Togolais à toutes les personnes désireuses de se prendre en charge à pouvoir exercer une activité génératrice de revenus.
KD