Echos des bénéficiaires des Produits FNFI de ce lundi, début de semaine, vous conduit à Kara pour partager avec vous les témoignages de Salifou Razak, mécanicien deux roues qui a pu démarrer l’exercice de son activité grâce au coup de pouce financier que lui a accordé le Fonds National de la Finance Inclusive à travers son produit ‘’Accès des Jeunes aux Services Financiers’’. Aujourd’hui, c’est une activité pérenne que notre jeune homme a développé grâce à son talent et savoir-faire. Son rêve, impacter d’autre jeunes du milieu avec pour slogan, on peut réussir avec un beaucoup d’effort.
Kpezindè, plus de 400 km au nord de Lomé, village situé à une dizaine de km de Kara. Ici vit une population à majorité paysanne. Parmi eux, des jeunes bien décidés à se prendre en charge à travers l’auto emploi. Fini les moments d’exode où les jeunes voulaient forcement se faire un nom à l’extérieur, aujourd’hui, les nombreuses initiatives gouvernementales, à l’instar du FNFI, permettent aux jeunes de s’épanouir pleinement sur place dans leurs communautés respectives.
Accroupi et en plein diagnostic d’une moto en panne qu’un de ses clients lui a amené, Salifou Razak peut aujourd’hui fièrement se compter parmi les nombreux bénéficiaires du FNFI, puissant instrument de lutte contre la pauvreté.
‘’ Je suis né et j’ai grandit ici. Et je me suis fait la promesse de rester ici dans mon village et de tracer le chemin de mon destin. Comme dans les autres villages, on vit au jour le jour, et chacun doit faire des petites activités pour lui permettre de tenir le coup. Et moi depuis tout petit je m’intéressais à des petites activités, que je pouvais exercer les weekends et repartir avec quelques bricoles. Singulièrement, j’avais un penchant pour le métier de mécanicien, car j’avais un petit vélo, et à chaque fois que je l’amenais chez le mécanicien du coin, je le regardais faire et petit à petit l’envie d’apprendre ce métier m’est venu. Evidemment, au bout de 6 mois près du mécanicien du coin, j’avais désormais toutes les aptitudes pour tenir moi-même un atelier digne de ce nom. Mais où trouver de l’argent pour m’équiper ?’’
La dernière question de notre interlocuteur est celle que bon nombre de bénéficiaires potentiels se posent quand arrive l’heure pour eux de franchir le pas de leur installation. Dans son approche justement, le FNFI permet à toutes ces populations d’avoir un repère financier.
‘’C’est grâce au FNFI que j’ai pu obtenir le crédit AJSEF auprès de PROMOFINANCE, une des institutions de microfinance partenaires dans la région de la Kara. Le crédit m’a permis notamment de pouvoir acheter un kit d’outillage complet pour mécanique à deux roues et de pouvoir construire ce petit hangar en guise d’abri. Et c’est comme ça que depuis quelques mois déjà j’exerce en tant que mécanicien à deux roues ici. Les débuts n’ont pas été faciles comme pour toute activité d’ailleurs, mais avec beaucoup de patience et d’abnégation, aujourd’hui, les choses rentrent dans l’ordre. Ma clientèle augmente quotidiennement et les revenus également suivent. C’est un très bon début pour moi et je ne peux dire que merci au FNFI pour son soutien qui permet aux artisans de pouvoir prendre leur destin en mains.’’
KD