Pour atteindre les meilleurs résultats dans l’inclusion financière, le gouvernement togolais a adopté l’approche du faire faire. Le Fonds national de la finance inclusive est donc en partenariat avec les Prestataires de services financiers pour la mise en place des crédits auprès des bénéficiaires. De ce fait, la ministre de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel auprès du Président de la République tient à une rigueur professionnelle à tous les niveaux.
Au cours d’une rencontre qu’elle a tenue avec les premiers responsables des PSF ce jeudi 29 octobre 2020, Madame Assih Mazamesso est revenue sur la nécessité pour ces institutions d’adopter les meilleures pratiques dans leur travail quotidien. ” Ce qui pose surtout problème, c’est le non fonctionnement des organes de gouvernance et des instances de contrôle dans certaines institutions”, a martelé la ministre en présence de ses proches collaborateurs dont N’dassim Tchitchabalo Songaï, le Directeur général du FNFI. Et si cela se faisait, tous les acteurs impliqués y gagneraient. Car la bonne gouvernance des PSF constitue un préalable exigé par les partenaires techniques et financiers, avant la mise à disposition conséquente de fonds pour soutenir l’inclusion financière.
Cette démarche de la ministre Assih Mazamesso s’inscrit dans la logique de renforcer les résultats obtenus dans ce secteur, bien qu’ils font déjà du Togo le premier en inclusion financière dans la zone UEMOA. Malgré la crise sanitaire actuelle, le secteur garde sa dynamique grâce aux fortes mesures s’accompagnement prises par le gouvernement notamment les reports des échéances et les moratoires sur les intérêts aussi bien des PSF que des bénéficiaires, la bonification exceptionnelle des frais de gestion jusqu’au 31 décembre 2020.