AJSEF pour l’autonomisation et l’émancipation des jeunes Togolais

Notre pays, le Togo est en marche vers un avenir plus prospère où tous ses citoyens, qu’ils soient jeunes ou vieux, hommes ou femmes, vivant en milieu rural ou urbain, sont tous dotés de la capacité de réaliser pleinement leur potentiel et de vivre en toute satisfaction. Une ambition qui implique de faire bouger les choses et de favoriser le plein épanouissement des jeunes promoteurs à travers l’accès aux services financiers. Destiné aux jeunes d’un âge compris entre 18 et 40 ans, le Produit, Accès Des Jeunes aux Services Financiers AJSEF du FNFI a permis à des dizaines de milliers d’entre eux de s’autonomiser. C’est le cas de KPOGLI Komlan à Kpalimé, ville située au sud-ouest du Togo

PARCOURS

L’art africain est fortement marqué par le respect des formes traditionnelles et par l’emploi de matériaux comme le bois, la peau d’animal ou le fer. Le masque en bois représente souvent l’objet typique symbolisant cet art. Toutefois, il existe une véritable richesse artistique, notamment les instruments à percussions : tambours et Tam-tams, intimement liés à la danse. C’est un savoir-faire ancestral qui se perpétue de génération en génération. Ainsi, c’est auprès de son père que KPOGLI Komlan acquière le savoir et les techniques nécessaires pour devenir fabricant de Tam-tams. Il raconte : « j’ai grandi en regardant mon père fabriquer des Tam-tams, mais aussi des masques, des poupées fétiches et d’autres objets. Etant un mélomane, je me suis beaucoup plus concentré sur la fabrication des Tam-Tams ».

Pour se lancer, KPOGLI Komlan participe à une tontine. Par définition, une tontine est une association de personnes se réunissant à intervalles donnés et versant chacune une cotisation dont le montant global est remis à tour de rôle à chaque membre. La cotisation que verse chaque membre de la tontine à laquelle participa Komlan est de 500 FCFA. Le jour du ramassage, l’ensemble des cotisations donne comme levée, la somme de 15 000 FCFA. « Mon père voulait que je continue à travailler à ses côtés. Donc je ne pouvais pas compter sur lui pour avoir de l’argent et payer le nécessaire pour me lancer. Avec la tontine, j’ai eu 15 000 FCFA. Un oncle m’a ajouté 10 000 FCFA. J’ai donc démarré avec 25 000 FCFA » nous confie KPOGLI Komlan.

LE PRODUIT AJSEF POUR FRANCHIR UN CAP

Pour tout créateur d’entreprise, trouver le financement pour démarrer et surtout développer son activité est un point crucial. Après les premières années, KPOGLI Komlan se met à la recherche de fonds pour agrandir son AGR et augmenter sa capacité de production. C’est à la radio qu’il apprit en 2015 que le Chef de l’Etat a lancé deux nouveaux produits FNFI : AGRISEF et AJSEF. Les bénéficiaires AJSEF sont des jeunes d’un âge compris entre 18 et 40 ans, en fin d’apprentissage ou jeunes diplômés sans emploi ayant envie de se prendre en charge à travers l’auto emploi. C’est un produit de deux cycles de 300.000 FCFA. « Avec AJSEF, j’ai pu acheter un tricycle d’occasion et j’ai pu moderniser mon lieu de travail » affirme KPOGLI Komlan.

D’une manière générale, les normes de valorisation d’une création artistique ne sont pas exactement saisissables. Mais, les œuvres de nos artisans sont parfois vendues à des prix élevés. KPOGLI Komlan vend par exemple les Tam-tams de la danse Akpèssè. L’unité coute 120 000 FCFA. Mieux, grâce à son professionnalisme il a des clients au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Gabon. « Je ne suis pas surpris. J’ai beaucoup appris chez mon père, donc j’avais la compétence pour réussir. Il me fallait juste du financement pour passer un cap. Ce que j’ai eu avec le produit AJSEF du FNFI »

SUR LE CHEMIN DU SUCCES

A part les Tam-tams, KPOGLI Komlan fabrique et vend aussi des mortiers. Il emploie aujourd’hui 3 jeunes. Si jadis, son père passait des semaines pour fabriquer un Tam-tam, aujourd’hui il en faut moins à KPOGLI Komlan. Et l’activité ne manque pas d’avoir du succès. Puisqu’il a pu construire une petite maison. Et ce n’est pas tout. « Je me suis aussi acheté un véhicule d’occasion en plus du tricycle qui est réservé exclusivement à l’entreprise » nous révèle-t-il. Et il conclue. « Moi, je conseille aux jeunes de se rapprocher du FNFI. Si n’étais pas allé vers le FNFI je ne serais certainement pas au niveau où je suis aujourd’hui »

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