‘’ Je veux à terme devenir une grande commerçante, et le FNFI est davantage résolu à m’accompagner’’ Adja Gbati, bénéficiaire APSEF.
Pour ce second numéro de la semaine de votre rubroque ‘’Echos des bénéficiaires des produits FNFI’’, c’est la ville de Bassar qui est mise sous les feux de la rampe. Ici, nous partegaons avec vous les témoignages de Adja Gbati, qui est à son deuxieme cycle du crédit ‘’Acces des Pauvres aux Services Financiers’’ (APSEF) du FNFI. Grâce à ce crédit, notre intermocutrice, la quarantaine révolue s’est lancée dans la vente de beignets de haricot. Une activité qui aujourd’hui lui permet de joindre les deux bouts. Reportage…
Nous sommes ici à Bassar. Juste en face du stade de la ville, un petit marché improvisé de femmes de la localité qui vendent un peu de tout. Des ignames aux légumes, en passant par des mets du terroir, ces braves populations de Bassar savent comment faire des activités génératrices de revenue pour joindre les deux bouts. Au nombre des commerçants dans cette zone, plusieurs sont déjà intégrés au paysage financier, via les innombrables produits du FNFI. Parmi eux, Adja Gbati, 43 ans mène aujourd’hui une Activité Génératrice de Revenu grâce au concours financier que le FNFI lui a octroyé, via notamment son produit APSEF.
‘’ Personnellement, je suis au second cycle du crédit APSEF. Comme vous pouvez le constater avec moi, les deux cycles de crédits obtenus m’ont permis de débuter mon petit commerce de vente de beignets de haricot. Les beignets sont dans notre ville une denrée très prisée, surtout lors des fêtes ou des réjouissances populaires. Donc c’est à juste titre que j’ai choisi ce secteur d’activités pour pouvoir me faire assez de revenus et tirer mon épingle du jeu. Le FNFI a été d’un grand secours pour moi. Paracerque j’ai eu droit à un crédit sans épargne préalable et sans garantie financière ni matérielle. Et en plus de tout cela, je bénéfice d’une assurance. Tout ce que je m’efforce jour après jour de faire c’est de bien rembourser dans les délais afin de continuer à avancer dans le paysage de l’inclusion financière.’’
Comme Adja, des milliers de bénéficiaires prennent d’assaut les Institutions de Microfinance partenaires du FNFI pour obtenir des crédits, histoire de leur donner un coup de main dans l’avancée de leurs activités. Les milliers de témoignages recueillis dans l’ensemble des régions confirment que le FNFI est durablement ancré parmi les instruments de lutte contre la pauvreté.
‘’ L’expérience que je fais avec le FNFI depuis quelques années me pousse à dire que dans notre pays, il existe de nombreuses opportunités que nous devons saisir pour renforcer notre autonomie financière et sociale. Moi, j’ai tout de suite saisi ma chance, et j’ai de nombreux projets à réaliser pour diversifier mes activités. Et pour cela, je compte sur les deux derniers cycles du crédit APSEF, puis plus tard le Produit d’Accompagnement Spécial. Mon ambition à moyen terme est de commercialiser en plus des beignets, du fromage traditionnel et d’autres petites bricoles. Je veux à terme devenir une grande commerçante, et le FNFI, j’en suis convaincu, est davantage résolu à m’accompagner’’.
KD