KLUTSE Dovi Amélevo, coiffeuse grâce au crédit AJSEF du FNFI

Pour le compte de ce dernier numéro de la semaine, Madame KLUTSE Dovi Amélevo, qui a pu s’installer en tant que coiffeuse partage avec vous dans les lignes qui suivent les secrets de sa réussite. Aujourd’hui elle est fière d’exercer le métier de ses rêves. Retour sur le parcours de cette trentenaire.

L’histoire de Madame Amélevo ressemble trait pour trait à celle de plusieurs jeunes artisans qui après avoir obtenu leurs Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA) se retrouvent dans des situations financières difficiles pour se mettre à leur propre compte en ouvrant leurs ateliers. Amélevo, 31 ans, a pendant trois années suivi une formation en coiffure, formation sanctionnée par un CFA qui lui donne désormais le quitus d’ouvrir son atelier. Nantie désormais de son diplôme, notre jeune dame calme et réservée de nature se retrouve confrontée à un problème, source de financement.

‘’ Pendant que j’achevais ma formation, je voyais déjà que je serai confrontée à un problème financier quand il sera question pour moi d’ouvrir mon atelier. Et depuis lors je cherchais par quels moyens je pouvais contracter un crédit pour pouvoir me lancer. Il est vrai que j’avais de petites économies mais il m’en fallait bien plus pour pouvoir acquérir tout ce dont j’ai besoin. Alors j’ai été orientée vers PADES microfinance pour voir si j’étais éligible à un des nombreux produits du FNFI.’’

Et justement pour informer périodiquement les potentiels bénéficiaires des opportunités offertes par le FNFI, il est organisé assez souvent, en plus des émissions radios de sensibilisation de masse, des séances de partages d’informations au sein des PSF partenaires du FNFI.

‘’ A cette séance d’échange et de discussions, il nous a été partagé le produit AJSEF et quelles conditions il fallait remplir pour pouvoir en bénéficier. J’avoue que j’ai été très surprise des conditions très souples qui étaient exigées avant de pouvoir bénéficier du crédit jeune du FNFI. Sans tarder, je me suis pliée aux exigences requises et au bout de quelques semaines, j’ai obtenu un premier crédit de 300.000 FCFA qui m’a permis de pouvoir équiper en kits d’outillage le petit atelier que voici. Et comme vous pouvez le constater avec moi, j’ai tout ce qu’il me faut pour offrir aux cheveux de ma clientèle des soins de qualité.’’

Aujourd’hui, notre interlocutrice mesure tout l’impact du crédit AJSEF sur son quotidien, elle s’épanouit chaque jour davantage et renforce son autonomie.

‘’ Je suis très heureuse d’exercer le métier de mon choix. C’est vraiment réconfortant de voir que les gens te font confiance et affluent dans ton salon de coiffure. Toutes ces marques de confiance ajoutées aux revenus que je dégage me comblent de bonheur et me galvanise à aller encore et encore plus loin’’.

KD