Ce lundi, premier jour de la semaine, Echos des bénéficiaires des produits FNFI dépose ses valises à Soumdina Haut dans la préfecture de la Kozah. Dans ce village de la préfecture de la Kozah, plusieurs personnes ont une identité commune, celle d’avoir tous bénéficié d’un des crédits du FNFI. Au nombre de ces personnes, Iyè LAROU qui a successivement obtenu les deux premiers cycles du crédit APSEF qui lui ont permis de débuter la commercialisation de beignets de haricots. Un an après le début de cette activité, notre interlocutrice estime qu’elle commence peu à peu à s’autonomiser.
C’est dans le marché de Soumdina, petit village perché sur la montagne que madame Iyè Larou commercialise des beignets depuis plus d’un an. Celle qui auparavant n’exerçait que des activités champêtres pour survivre peut aujourd’hui y ajouter un petit commerce qui lui permet de joindre facilement les deux bouts. Il n’a pas été facile pour elle de rentrer en contact avec l’une des institutions de microfinance partenaire du FNFI dans la région. Car pour celle qui fait figure de proue dans les groupements de femmes de la région, les Institutions de Microfinance la sollicite assez ponctuellement pour les aider à faire passer des messages de sensibilisation auprès des femmes. C’est ainsi que Iyè se met aussi en ordre de bataille avec pour seul objectif d’obtenir elle aussi le crédit APSEF pour se lancer dans son activité.
Formation suivie et toutes les conditions requises remplies, elle obtient successivement les deux premiers cycles de crédit APSEF qui lui permette de débuter son challenge. ‘’ Les deux premiers cycles de APEF que j’ai obtenu m’on permis notamment d’acheter un sac de haricot, de l’huile et quelques divers équipements pour débiter la fabrication et la commercialisation de beignets. Comme vous le voyez actuellement, je suis en pleine préparation de mes beignets qui sont très prisés surtout le matin en guise de petit déjeuner. Les travailleurs de champs viennent en consommer avant d’aller au champ, les écoliers avant d’aller à l’école. Vu que c’est un repas typiquement local et traditionnel les gens en consomment avec assez de plaisir. Personnellement, ce qui me plait plus dans l’histoire c’est que je sors déjà à 6 h du matin et avant 10 heures j’ai tout vendu. Ceci me fait prendre conscience que mes beignets sont très appréciés par la population de Soumdina. Vous savez, je suis né et j’ai grandit ici et je sais pertinemment ce qui est bon pour mes semblables.’’
KD